A) L'installation
Les hydroliennes sont
implantées sur différents sites, comme en France, à Paimpol-Bréhat, (dans les
Côtes-d’Armor en région Bretagne). Le site d’implantation est plutôt choisi en
fonction des courants, nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil, et
aussi proche des côtes, pour réduire les coûts de transports de cette énergie.
L’avantage est qu’il n’est pas nécessaire de trouver un espace très grand pour
implanter plusieurs hydroliennes, ou créer une « ferme
d’hydroliennes ». L’exemple pris au-dessus s’applique en mer, mais il est
transposable aussi dans l’Océan, comme au large des côtes anglaises,
irlandaises et écossaises avec les hydroliennes Open-Hydro, ou dans le fleuve
Saint-Laurent à Québec au Canada.
B) Énergie disponible et énergie à capter

L’énergie fournit par
tout milieu aquatique est non seulement renouvelable et permanente, mais
également prévisible, ce qui est le cas pour l’énergie électrique produite par
les hydroliennes. De fait, la Lune et le Soleil sont deux
astres dont les forces d’attraction s’exercent sur les masses d’eau à la
surface terrestre. Les mouvements qui en résultent peuvent être calculés
précisément sur des périodes allant de plusieurs centaines à plusieurs milliers
d’années. Il faut savoir que les forces
qui en découlent peuvent se comporter de deux façons différentes : soit
elles se conjuguent et la marée est de grande amplitude (les « vives
eaux »), soit elles se contrarient et l’amplitude est alors plus faible. C’est cette différence de mouvements de l’eau
qui permet de faire tourner la turbine de l’hydrolienne, grâce au courant créé.

Selon l’emplacement de la ferme d’hydroliennes dans
un Océan ou un court d’eau dans un endroit du monde, le cycle du flux (ou flot,
quand la mer monte) et du reflux (ou jusant, quand la mer descend) peut avoir
lieu à des moments différents. En France c’est une à deux fois par jour, avec
des marées les plus faibles généralement aux solstices d’hiver et d’été, et les
plus fortes au moment des équinoxes.
Pour convertir l’énergie qu’offre la mer en énergie
exploitable par l’homme, l’énergie électrique, il y a deux cas qui sont
liés : c’est par contre toujours un aspect d’eau en mouvement, mais le
premier cas concerne l’énergie marémotrice, utilisée dans des centrales
marémotrices comme celle de la Rance, et l’autre est celui qui concerne les
hydroliennes. C’est l’énergie cinétique des masses d’eau terrestres mises en
mouvement (ou les courants de marée), appelée justement « l’énergie
hydrolienne ».
Notre pays est très avantagé de part la place qu’il
possède en espaces aquatiques, parce que l’énergie hydraulique est une manière
de produire de l’énergie qui a un avenir certain. C’est un des types d’énergies
renouvelables peu exploité en France par rapport au nucléaire (environ 9,7%
pour l’hydraulique contre 86,7% pour le nucléaire), mais malgré tout le
territoire français concentre à lui seul 20% du potentiel hydrolien européen.
Si on compare l’énergie électrique produite par les
centrales nucléaires avec celle produite par les hydroliennes, on peut dire que
la première permet d’obtenir de l’électricité grâce à un élément chimique, le
minerai d’uranium, qui suite à plusieurs traitements donne uniquement l’espèce
la plus intéressante : l’uranium 235 (
). En
effet, par rapport à la deuxième espèce (l’uranium cité précédemment),
l’uranium 238 est présent à 99,3% dans le minerai d’uranium initial. Mais
l’uranium 235 étant le plus fissile, c’est lui qui permet les réactions en
chaîne à l’origine de la production de vapeur et d’électricité.

-Nous savons avec les hydroliennes, que l’eau est la
seule nécessaire à faire tourner une turbine et l’alternateur, et il n’y a pas
de vapeur indispensable. C’est donc beaucoup plus directe et propre, parce
qu’il n’y a aucun déchets.
-Une éolienne
est constituée des éléments suivants :
- une tour cylindrique aussi appelée mat,
- une nacelle située en haut de la tour et qui comporte toute l’installation de production d’électricité,
- le rotor constitué de trois pales.
Le montage sur le site d’une éolienne est une opération courte (une à deux semaines) mais complexe. Les principales étapes sont les suivantes :
- l’aménagement des accès et de la plate-forme de montage,
- la construction de la fondation qui supportera le poids de l’éolienne,
- le raccordement au réseau électrique,
- le montage de l’éolienne à l’aide d’une grue.
- une tour cylindrique aussi appelée mat,
- une nacelle située en haut de la tour et qui comporte toute l’installation de production d’électricité,
- le rotor constitué de trois pales.
Le montage sur le site d’une éolienne est une opération courte (une à deux semaines) mais complexe. Les principales étapes sont les suivantes :
- l’aménagement des accès et de la plate-forme de montage,
- la construction de la fondation qui supportera le poids de l’éolienne,
- le raccordement au réseau électrique,
- le montage de l’éolienne à l’aide d’une grue.
Ensuite l’électricité produite grâce au vent est propre parce qu’elle est
aussi produite directement, et il n’y a aucun déchets produits.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire